Baptisé "Prime Air", ce service pourrait être disponible d’ici quatre à cinq ans selon le patron du géant de l’e-commerce, à condition d’obtenir l’approbation de la Federal Aviation Administration (FAA), l’autorité de régulation de l’aviation civile.
"Nous pouvons livrer en une demi-heure et transporter des objets pesant jusqu’à 2,3 kilos, ce qui représente 86% des articles que nous livrons actuellement", a affirmé Jeff Bezos.
Une vidéo de démonstration a été postée sur la page Internet d’Amazon (voir en fin d'article). On suit l’itinéraire d’un colis depuis l’entrepôt jusqu’à sa livraison, par drone, au domicile de l’acheteur.
Alimenté par des moteurs électriques, les mini-drones pourront se déplacer dans un rayon de seize kilomètres autour des entrepôts. Pour parfaire son opération de communication, Jeff Bezos attribue des vertus environnementales à son projet. « C’est très écologique, bien mieux que le transport par camion ! ».
Reste beaucoup d'inconnues techniques : le survol de zones habitables, la livraison en centre ville, les mesures de sécurité, l'identification du client... Un poisson d'avril avant l'heure? Ou juste une manière de faire diversion tandis qu'Amazon traverse quelques zones de turbulence, avec des résultats financiers décevants?