Yannick Haenel, lauréat du prix Interallié en 2009 pour son roman
Jan Karski, devient le premier lauréat du prix de La Sérénissime remis le 20 juin dernier à Venise, pour son récit
Je cherche l’Italie (Gallimard). Ce nouveau prix littéraire a pour vocation de consacrer un ouvrage
"placé sous le signe d’une conquête intérieure, gagnée par un style qui ouvre sur une vision du monde jubilatoire, aventureuse et libre", peut-on lire
sur son site internet.
Dans
Je cherche l’Italie, publié le 5 février dans la collection "L’Infini", Yannick Haenel fait le récit de son séjour à Florence, effectué entre 2011 et 2014, où il découvre les trésors artistiques de la ville avec éblouissement. Choc simultané: la crise économique frappe avec violence les Italiens et dévaste leur culture.
Phillippe Sollers, directeur de "L’Infini" chez Gallimard et éditeur de Yannick Haenel, était le président d’honneur de cette première édition. La journaliste et auteure Laure Adler présidait le jury. Chaque année, le prix de La Sérénissime récompensera donc à Venise un roman, un récit ou un essai, écrit ou traduit en français.
Yannick Haenel était en compétition, dans la sélection finale, avec Roberto Calasso pour
La Folie Baudelaire (Gallimard), Teresa Cremisi pour
La Triomphante (Equateurs), Cécile Guilbert pour
Sans entraves et sans temps morts II (Grasset), et Antonio Moresco pour
La Petite Lumière (Verdier).