- Little man, little man de James Baldwin, illustré par Yoran Cazac, traduit de l’anglais (États-Unis) par Lili Sztajn et Jean-Luc Fromental (Denoël). À paraître le 11 septembre 2024. TJ, 4 ans, grandit à Harlem où il passe son temps avec ses amis WT et Blinky à jouer ou à rendre des services aux voisins. Petit garçon avec de grands rêves, il est rapidement confronté à la réalité du monde adulte. Un roman inédit publié à l'occasion du centenaire de l'auteur qui s'inspire de sa propre expérience.
- Chroniques d’un enfant du pays de James Baldwin, traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie Darrieussecq (Gallimard/Folio). À paraître le 15 août 2024. Recueil d'essais dans lesquels l'écrivain s'interroge sur la signification d'être noir aux États-Unis dans les années 1940 et 1950. Il lie des souvenirs personnels et intimes à des réflexions sur la vie à Harlem, la politique, la religion ou encore le cinéma. Il explore la complexité des relations entre les communautés noires et blanches et pointe les contradictions de la société américaine.
- Blues pour Sonny de James Baldwin, traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-René Major (Gallimard/Folio). À paraître le 15 août 2024. Une nouvelle écrite en 1957, qui relate le destin de deux frères nés dans le quartier new-yorkais de Harlem.
- James Baldwin de Yannick M. Blec (Gallimard). À paraître le 15 août 2024. Une biographie de l'écrivain américain, engagé dans le mouvement pour les droits civiques : son enfance à Harlem, son exil en France pour fuir les violences dont il est victime, sa découverte du milieu littéraire parisien d'après-guerre, son combat pour l'égalité, dans une Amérique en pleine ségrégation.
- La prochaine fois, le feu de James Baldwin, traduit de l’anglais (États-Unis) par Michel Sciama (Gallimard). À paraître le 15 août 2024. Publié pour la première fois en 1963, cet ouvrage entend proposer une réponse de bon sens à la question de la place des Noirs dans la société américaine. Au-delà des discours extrémistes, l'auteur propose son propre témoignage où, derrière la douleur cinglante et l'ironie contenue, il met en évidence, du point de vue de l'identité noire, les schémas de la logique raciale et raciste.
- La croix de la rédemption de James Baldwin, traduit de l’anglais (États-Unis) par Valentine Leÿs et Romaric Vinet-Kammener, préface de Léonora Miano, introduction de Randall Kenan (Stock). Paru le 15 mai 2024. Recueil de nouvelles, essais, lettres, conférences et discours inédits dans lesquels l'écrivain continue de sonder et de décortiquer la société américaine. Il s'interroge sur la possibilité d'un président afro-américain, dénonce le racisme d'Etat, analyse l'hypocrisie du fondamentalisme religieux, livre ses réflexions sur le blues ou la boxe, entre autres.
- La chambre de Giovanni de James Baldwin, traduit de l’anglais (États-Unis) par Elisabeth Guinsbourg, préface de Colm Tóibín (Le Livre de poche). Paru le 15 mai 2024. David, un jeune Américain, s'installe à Paris pour fuir l'autorité de son père. Alors que sa fiancée Hella séjourne en Espagne, il fréquente le milieu homosexuel de la capitale française. Sa rencontre avec Giovanni, un barman, bouleverse ses certitudes. Pourtant, David reste incapable d'amour, ni pour Giovanni, ni pour Hella. À l'origine, l'ouvrage fût écrit à Paris et publié en 1956.
- Baldwin, Styron et moi de Mélikah Abdelmoumen (Mémoire d’Encrier). Paru le 10 novembre 2022. Mélikah Abdelmoumen explore l’amitié entre James Baldwin, écrivain noir, petit-fils d’une esclave et son ami blanc, l’écrivain William Styron, petit-fils d’un propriétaire d’esclaves. L’autrice clame, par-delà le racisme, la violence et l’injustice, la nécessité du dialogue.
- Harlem Quartet de James Baldwin, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Christiane Besse, préface d'Alain Mabanckou (Le Livre de poche). Paru le 22 mai 2024. Dans le Harlem des années 1950, les destins de quatre adolescents : Julia, l'enfant évangéliste, Jimmy son petit frère, Arthur, talentueux chanteur de gospel et Hall qui doit partir pour la Corée. Après la mort d'Arthur, trente ans plus tard, Hall revient sur leur jeunesse et s'interroge sur la déroute de la vie de chacun.