Cette déclaration intervient alors que le même jour, en marge du jugement par lequel la Cour supérieure de Montréal a rejeté la requête en injonction du distributeur Diffusion Dimedia contre Renaud-Bray (notre actualité du 12 juin), le P-DG de la principale chaîne de librairies au Québec, Blaise Renaud, a jugé que la loi 51 était “désuète” et qu’il fallait la “revoir à plusieurs égards”.
Assurant qu’elle “observe toujours attentivement le différend qui oppose Diffusion Dimedia à la chaîne Renaud-Bray”, l’Anel rappelle que “cette affaire touche directement 21 maisons d’édition membres de l’association, soit le quart de ses effectifs”, et souhaite “une résolution de cette situation qui pourrait avoir des conséquences néfastes”. Pour son président, Jean-François Bouchard, “les règles du marché qui ont été mises en place depuis plus de trente ans ne peuvent être modifiées unilatéralement par qui que ce soit, quelle que soit sa place dans la chaîne du livre”.
Dans son propre communiqué, le même jour, l’Association des libraires du Québec (ALQ) avait aussi rappelé “l?importance de respecter - et maintenir - la Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre (dite Loi 51)”.