Il remet notamment en question la date: "fin septembre ou fin octobre est la période d’activité la plus importante de la SFL ", mais aussi le lieu tant en ce qui concerne "la surface réduite de plus des 2/3… (ce qui) conduira à une dégradation significative des conditions de travail… et des possibilités de stockage" que le positionnement géographique: "comme tous les salariés de SFL Saint-Denis habitent majoritairement le nord de Paris, la plupart d’entre eux ne pourront suivre: les salariés ont estimé le délai de trajet pour aller à Wissous: plus de 3h supplémentaires par jour en moyenne. Ainsi la SFL et la FNAC perdraient une expertise et savoir-faire reconnus."
Rappelant que "la SFL est grossiste en librairie… répond aux appels d’offres des Marchés Publics… travaille en compte avec des librairies indépendantes… et traite le 3e flux FNAC ce qui signifie qu’elle prend en charge tous les éditeurs en deçà des 50 plus gros", les salariés pointent aussi les risques concernant "la survie de nombreux éditeurs" qui ne pourraient plus livrer en direct sur le site de Saint-Denis.
Ayant "la désagréable impression d’être les laissés pour compte de la Fnac", les salariés de la SFL considèrent que la présente "restructuration… prend un tournant qui s’apparente à une fin de vie programmée."
Alors que leurs effectifs sont passés sous la barre des 50, le collectif s’inquiète, en l’absence de PSE, des conditions de licenciement des salariés qui ne suivront pas le transfert. Dans ce contexte, le mouvement de grève entamé vendredi 3 juillet a été reconduit le 7 juillet. Une nouvelle réunion de discussions avec la direction de la Fnac est prévue jeudi 9 juillet.