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J’allais au lycée ; j’avais gardé mes espadrilles et un goût de sable au coin de la bouche". C'est la première phrase de
Changer d’air, premier roman de Marion Guillot, qui paraîtra le 3 septembre aux éditons de Minuit.
Dans ce livre, la primo-romancière s’attache à raconter l’histoire de Paul, professeur, marié et père de deux enfants, qui quitte tout suite à un incident survenu le jour de la rentrée scolaire. Il est animé par l'espoir de commencer une nouvelle vie et de faire de nouvelles rencontres.
Dans
l’avant-critique parue le 26 juin dernier dans Livres Hebdo, Véronique Rossignol indique que ce premier roman "
suit rétrospectivement et à la première personne la fuite de Paul et son nouveau départ à Nantes où la seule personne qu’il connaisse est Rodolphe, son plus vieil ami. L’aménagement du deux-pièces qu’il loue occupe largement son esprit et son temps : l’appartement est équipé d’une baignoire sous un Velux d’où il peut - ça le réjouit - voir le ciel et les deux tours de la cathédrale, mais ne dispose pas encore d’évier. Son installation, trois mois plus tard, sera l’occasion de faire la connaissance de Simon, le menuisier envoyé par le propriétaire."
De Marion Guillot, nous ne savons que le lieu et l’année de naissance : à Paris, en 1986. Ce que Véronique Rossignol ne manque pas de constater : "
la notice biographique fournie par les éditions de Minuit ne précise que l’âge, 29 ans" de la primo-romancière, écrit-elle dans son avant-critique.