Daniel Day-Lewis y incarne un "maître" de la haute couture, à Londres dans les années 1950. Il tombe amoureux d'une jeune femme sans doute immigrée d'Europe centrale, Alma, qui sera à la fois son grand amour, sa muse et son "poison". Derrière l'apparente beauté où baigne ce mélodrame à suspens, on reste éblouit par la précision de la fabrication de robes sublimes.
Balenciaga, dont on ne sait rien de la vie privée, est l'un des mythes de la mode du XXe siècle, appartenant au cercle fermé des dix couturiers qui ont bouleversé les tendances, aux côtés de Coco Chanel, Christian Dior et Yves Saint-Laurent. Il a fait l'objet de plusieurs livres traduits en France.
Le musée qui lui est consacré a édité en 2011, aux Editions du regard, un beau livre illustré, Balenciaga, consacré à son œuvre. Eyrolles, en 2014 avait publié une monographie du couturier Espagnol à travers des photos de mode signées par les plus grands dans Cristobal Balenciaga vu par Vogue. A l'occasion d'une exposition au Musée Bourdelle, l'an dernier, en collaboration avec le Palais Galliera, Paris-Musées avait édité un beau catalogue en mars, Balenciaga, l'œuvre au noir, illustré de photos de Pierre Even. En novembre, Sophie Guillou, avec des illustrations d'Alice Dufay, a écrit pour les plus de 10 ans, sa biographie romancée, Cristobal Balenciaga, aux éditions Les petites moustaches.
Enfin, le 12 avril, Florence Delay dresse un parallèle entre une quinzaine de tableaux de saintes peint par Zurbaran et celle du couturier, tous deux unis par un même dessein, dans un essai que publiera Gallimard dans sa collection "Blanche", Haute Couture.