« Construire des bibliothèques à l'âge du numérique », c'est le thème des journées d'étude de l'ADBGV (association des directeurs des bibliothèques municipales et intercommunales des grandes villes de France) qui se tiennent lundi 28 et mardi 29 mars à Clermont Ferrand.

Les 70 participants se sont interrogés sur la façon dont les outils numériques modifient les pratiques culturelles et sur la façon dont les bibliothèques peuvent aménager les espaces pour prendre en compte ces nouveaux usages. « La question de fond est de reformuler le métier de bibliothécaire dans ce contexte et de réfléchir à la valeur ajoutée apportée par les professionnels de l'information », a souligné André-Pierre Syren, président de l'ADBGV, réélu la veille à son poste pour un 2e mandat d'un an par l'assemblée générale de l'association.

L'assemblée générale a fait le point des principaux dossiers dans l'actualité de l'association, en particulier la refonte du site Internet de l'ADBGV pour en faire un réel outil de travail collaboratif et un premier bilan de la mise en place depuis juillet 2010 des conventions de mise à disposition de conservateurs d'Etat auprès des collectivités territoriales. Elle prévoyait de réduire le nombre de postes mis à disposition à une centaine au lien de 140 mais mieux répartis dans les différentes villes de France. L'ADBGV, cependant, regrette quelques récents cas de figures où des conservateurs ont été mis en difficulté par la collectivité locale pour laquelle ils travaillaient, indépendamment de la validité du projet d'établissement qu'ils avaient proposé.