Un accord de "fin de conflit" a été signé aujourd'hui jeudi 20 juin entre les organisations syndicales de Virgin et le mandataire judiciaire, qui satisfait les revendications financières des salariés, ont annoncé les syndicats de l'enseigne culturelle.
Les salariés ont obtenu, comme ils le demandaient, que l'enveloppe consacrée au plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui bénéficiera à un millier de personnes, soit portée de 8 à 15 millions d'euros. L'intersyndicale Virgin estimait, en effet, à 15 000 euros par personne le coût d'un PSE "
digne et décent".
Sur ces 15 millions, "
2,5 millions seront versés par l'actionnaire d'origine de l'enseigne Butler Capital Partners et le reste sera pris sur les fonds disponibles dans l'entreprise", a indiqué à l'AFP Karl Ghazi, délégué CGT.
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L'occupation de huit magasins par les salariés de Virgin pendant dix jours a clairement été la clef de la résolution de ce conflit, qui a marqué les cinq derniers mois de l'aventure Virgin", indique le communiqué commun des syndicats (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et Sud).
Le 12 juin, la direction avait fermé définitivement ses 26 magasins pour des raisons de sécurité, après l'occupation de huit établissements par des salariés (Champs-Elysées, Barbès, Grands boulevards à Paris, Strasbourg, Rouen, Dunkerque, Avignon et Marseille).
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Dans les heures qui viennent, les salariés vont quitter les magasins qu'ils occupent", précise le communiqué, avant la réunion lundi d'un comité d'entreprise portant sur le plan social qui concerne les 960 salariés de l'enseigne et la quarantaine de salariés des filiales. Les salariés seront licenciés dès le début du mois de juillet.
Lundi,
le tribunal de commerce avait prononcé la liquidation judiciaire de l'entreprise après le rejet, la semaine dernière, des offres de reprise des enseignes Cultura et Vivarte.