"Au supplice, Emma triturait sa serviette sur ses genoux comme pour se délester des atroces tortures qu’elle endurait depuis deux heures". C'est la première phrase de La Vénus aux kakis, premier roman d'Anna Druesne, à paraître le 3 septembre aux éditions Serge Safran.
La primo-romancière raconte l'histoire d'Emma Berger, prisonnière d'une triste relation de couple. Emma apprend qu'elle est trompée. Elle rencontre alors Charles Mayer dans une librairie. A ses côtés, elle redevient femme. Leur vie sera truffée d'aventures.
Dans La Vénus aux kakis, Anna Druesne dépeint avec humour et subtilité un bovarisme contemporain. Son Emma Berger rappelle évidemment la célèbre Emma de Flaubert, par l'ennui qu'elle ressent aux côtés de son compagnon comme par la fulgurance de ses sentiments lorsqu'elle croise le regard du beau Charles pour la première fois.
Lorsqu'un drame familial, doublé d'une quête des origines, surgit au milieu de la passion du couple nouveau, le roman d'amour prend alors des allures de récit d'aventure, et laisse la quiétude d'Aix-en-Provence pour se frotter aux mystères de l'Autriche. Un premier roman plein d'audace et de sentiments, bons comme mauvais.
Anna Druesne est née à Bordeaux. Après des études de lettres et de danse à Paris, c’est la danse qui l’entraîne à New York, ville qui la fascine et où elle résidera trois fois. Elle entreprend ensuite un tour du monde : trois continents, sept capitales, des années de voyage. Revenue en France, elle restaure un mas à Aix-en-Provence. C’est là que, les travaux finis, elle cède à son désir d’écrire, un désir qui l’accompagne depuis l’adolescence.