Mary Dorsan, "Le présent infini s’arrête" chez POL
Tous les jours pendant l’été, Livres Hebdo présente un premier roman de la rentrée littéraire. Aujourd'hui, Le présent infini s’arrête, de l’infirmière Mary Dorsan.
Un premier roman, un jour
"Voilà : Thierry a étalé ses selles et son sang sur le mur des toilettes, pour qu’on se souvienne qu’on est fait de merde et de passion". C'est la première phrase du Présent infini s’arrête, premier roman de Mary Dorsan, qui paraîtra le 20 août aux éditions P.O.L.
Dans cet ouvrage, la primo-romancière raconte le quotidien de la narratrice, infirmière dans un appartement thérapeutique rattaché à un hôpital psychiatrique, qui travaille auprès d'adolescents atteints le plus souvent de pathologies du lien. D'inspiration autobiographique, le récit décrit un huis-clos dans un lieu où se côtoient, coexistent et souvent s'affrontent avec violence les soignants et les patients.
Sean James Rose, dans son avant-critique parue dans Livres Hebdo le 26 juin dernier, écrit que Mary Dorsan "nous plonge dans l’odeur et la fureur du milieu dans lequel elle travaille, auprès des adolescents pour qui le présent nous reliant à autrui dans l’actualité de nos paroles et de nos actions s’est aboli. La folie ignore le temps. C’est l’éternel présent du trauma, le mode de la répétition qui forme une boucle et se resserre en nœud coulant".
Mary Dorsan s’est en effet inspirée de sa profession pour l’écriture de ce premier roman, elle-même infirmière en psychiatrie. Elle n’a pas souhaité diffuser de photo d’elle, ni de plus amples informations biographiques.
Dans cet ouvrage, la primo-romancière raconte le quotidien de la narratrice, infirmière dans un appartement thérapeutique rattaché à un hôpital psychiatrique, qui travaille auprès d'adolescents atteints le plus souvent de pathologies du lien. D'inspiration autobiographique, le récit décrit un huis-clos dans un lieu où se côtoient, coexistent et souvent s'affrontent avec violence les soignants et les patients.
Sean James Rose, dans son avant-critique parue dans Livres Hebdo le 26 juin dernier, écrit que Mary Dorsan "nous plonge dans l’odeur et la fureur du milieu dans lequel elle travaille, auprès des adolescents pour qui le présent nous reliant à autrui dans l’actualité de nos paroles et de nos actions s’est aboli. La folie ignore le temps. C’est l’éternel présent du trauma, le mode de la répétition qui forme une boucle et se resserre en nœud coulant".
Mary Dorsan s’est en effet inspirée de sa profession pour l’écriture de ce premier roman, elle-même infirmière en psychiatrie. Elle n’a pas souhaité diffuser de photo d’elle, ni de plus amples informations biographiques.
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