A partir du 1er septembre
La version Browning. Poche Montparnasse. Patrice Kerbat met en scène la pièce de Terence Rattigan (publiée en 2005 aux Solitaires intempestifs).
Croque Monsieur. Théâtre de la Michodière. La pièce culte de Marcel Mithois (L’avant-scène théâtre, 2008) avec Fanny Ardant mise en scène par le cinéaste Thierry Klifa.
Le chat. Théâtre de l’Atelier. Myriam Boyer et Jean Benguigui se font face dans cette adaptation du roman de Georges Simenon (Le livre de poche), pour la première fois transposé sur les planches.
Amok. Poche Montparnasse. Stefan Zweig est adapté par Alexis Moncorgé, Molière de la révélation théâtrale cette année pour cette pièce. Le roman est disponible chez Folio.
A partir du 7 septembre
Réparer les vivants. Théâtre du Rond-Point. Best-seller et roman multirécompensé (édité chez Verticales), le livre de Maylis de Kerangal est adapté, mis en scène et interprété par Emmanuel Noblet, seul en scène. Triomphe au « off » d’Avignon l’an dernier.
A partir du 8 septembre
Petits crimes conjugaux. Théâtre Rive Gauche. La pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt (Albin Michel, 2003) est remontée avec un duo inédit, Sam Karmann et Fanny Cottençon.
Peau de vache. Théâtre Antoine. Après Catherine Frot dans Fleur de cactus l’an dernier, c’est Chantal Ladesou qui fera revivre une autre pièce culte de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, dans une mise en scène de Michel Fau. L’anthologie des pièces de Barillet et Grédy est parue en 2013 chez Omnibus.
A partir du 10 septembre
2666. Théâtre de l’Europe-Odéon à Berthier. Adaptation du roman de Roberto Bolano (Bourgois) par Julien Gosselin (Les particules élémentaires), ce spectacle fleuve de 11h30 était l’un des événements du Festival d’Avignon cet été.
Les femmes savantes. Théâtre Saint-Martin. La pièce de Molière dans un grand théâtre privé, La comédie de mœurs aura pour elle un atout : son casting : Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, dans une mise en scène de Catherine Hiegel. A noter que les deux pièces du duo Jaoui-Bacri, Un air de famille et Cuisines et dépendances seront jouées dans ce théâtre cet hiver.
A partir du 13 septembre
Tout ce que vous voulez. Théâtre Edouard VII. Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, auteurs du Prénom, ont imaginé une nouvelle comédie, avec Stéphane De Groodt et Bérénice Bejo, dans le rôle d’une écrivaine à succès malheureuse. L’Avant-scène théâtre éditera le texte le 14 octobre.
Antoine et Cléopâtre. Théâtre de la Bastille. L’énergique et iconoclaste metteur en scène lisboète Tiago Rodrigues revisite la pièce de William Shakespeare en mélangeant danse et théâtre. Le texte a été publié en juin aux Solitaires intempestifs.
A partir du 15 septembre
Edmond. Théâtre du Palais-Royal. La pièce d’Alexis Michalik (Le Porteur d’Histoire) raconte la création houleuse et le triomphe immédiat de Cyrano de Bergerac. Albin Michel publie le texte le 31 août.
A partir du 29 septembre
Acting. Bouffes Parisiens. Kad Merad et Niels Arestrup sont condamnés au huis clos d’une cellule de prison, mis en scène par l’auteur, le cinéaste et romancier Xavier Durringer. Le texte est paru aux Editions théâtrales qui publiera la version scénique le 8 septembre.
Françoise par Sagan. Théâtre du Marais. Après son spectacle sur George Sand, Caroline Loeb s’attaque à une autre grande figure féminine de la littérature française, en s’inspirant des interviews publiées il y a deux ans dans Je ne renie rien (Stock et Le Livre de poche). Mise en scène d’Alex Lutz.
A partir du 4 octobre
Le projet Poutine. Théâtre de la Bruyère. Hugues Leforestier interprète le rôle d’un homme prêt à tout pour conserver son pouvoir dans ce texte qu’il a écrit (publié chez Art et comédie en mars).
A partir du 13 octobre
Le fantôme de l’Opéra. Théâtre Mogador. Le « musical » le plus populaire et le plus récompensé de la planète est aussi le roman le plus connu de Gaston Leroux (disponible au Livre de poche). Pour les trente ans du drame musical, le « fantôme » s’installe enfin à Paris en français dans le texte. Par ailleurs, un album illustré pour les enfants paraîtra le 12 octobre chez Gautier-Languereau.
A partir du 14 octobre
Moi et François Mitterrand. Théâtre du Rond-Point. Benjamin Guillard dirige Olivier Broche seul en scène, pour cette adaptation d’un des échanges épistolaires imaginaires d’Hervé Le Tellier, Grand prix de l’humour noir en 2013. Lattès a publié le texte en mars dernier.
Disgrâce. Théâtre de la Colline. Prix Nobel de littérature, J.M. Coetzee a imaginé l’histoire d’un Don Juan de campus, enseignant en poésie romantique dans un roman paru au Seuil en 2001. Jean-Pierre Baro adapte le livre en lui donnant une résonnance contemporaine sur la civilisation occidentale.
A partir du 17 novembre
Le cerf et le chien. Studio de la Comédie française. La sociétaire Véronique Vella (que l’on verra aussi dans L’Interlope dès septembre) continue son exploration des Contes du chat perché de Marcel Aymé (Gallimard, Gallimard jeunesse), entre théâtre, fable sociétale et chanson.
A partir du 30 novembre
Des arbres à abattre. Théâtre de l’Europe-Odéon. Krystian Lupa met en scène le livre de Thomas Bernhard (Gallimard). Le metteur en scène adapte aussi Place des Héros du même auteur (que Arche éditeur vient de rééditer) au Théâtre de la Colline à partir du 9 décembre.