Abrams, la perle américaine

Abrams, la perle américaine

L’éditeur de beaux livres et de littérature pour la jeunesse portera les ambitions de Média-Participations sur les marchés anglophones.

Par Hervé Hugueny
avec Créé le 29.09.2017 à 17h12

La reprise d’Abrams en 1997 restera l’opération la plus audacieuse et la plus avisée d’Hervé de La Martinière. Sa maison, qui a publié ses premiers livres en 1992, réalise alors 170 millions de francs de chiffre d’affaires (26 millions d’euros), alors que l’éditeur américain de beaux livres, premier du genre, fondé en 1949, affiche 45 millions de dollars de recettes (40 millions d’euros au cours d’alors). La recherche de partenaires pour financer cet ambitieux rachat le mettra en contact avec les frères Wertheimer, richissimes propriétaires de Chanel, qui le soutiennent sans relâche depuis lors. Abrams emploie aujourd’hui 150 personnes et est devenue la branche la plus rentable de La Martinière, réalisant la moitié de ses 206 millions d’euros de chiffre d’affaires, et la quasi-totalité de son activité hors du monde francophone.

L’envol de l’activité d’Abrams est venu de sa diversification dans la jeunesse, avec Diary of a wimpy kid (Journal d’un dégonflé dans sa version française au Seuil), la série de Jeff Kinney publiée à partir de 2007. "Elle représente maintenant 20 à 25 % de l’activité d’Abrams, qui depuis a lancé d’autres séries, aussi classées dans les meilleures ventes", se félicite Hervé de La Martinière. Aujourd’hui dirigée par Michael Jacobs, Abrams portera les ambitions de Média-Participations sur les marchés anglophones.

29.09 2017

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