Sans une ligne de pub, même dans Livres Hebdo ! Cette semaine, ou la semaine prochaine, le premier livre que j’ai publié, Allumer le chat de Barbara Constantine (Calmann-Lévy) aura dépassé les 5000 exemplaires vendus en cinq mois. Et ça continue. En plus Points Seuil a acquis les droits d’un Poche. En ces temps où les livres se ramassent à la pelle on me dit que c’est un succès. Tant mieux. Merci aux critiques, aux bloggeurs ( http://www.tamaculture.com , http://www.lecture-ecriture.com , http://www.cdelasteyrie.typepad , http://www.myspace.com/stelfy , http://www.myspace.com/aupaysdelacroche , ces dernières semaines), aux bouches et aux oreilles. Et surtout merci à Barbara. Après avoir été en piste pour le prix de la RTBF, nous nous rendons vendredi à Blois à la remise du prix Emmanuel Roblès pour lequel son livre a été sélectionné avec quatre autres ouvrages, sans compter le prix de http://www.biblioblog.fr , super blog (Ah, flatter les jurys !) En fin d’année je vais livrer un deuxième livre, un essai sur lequel je ne vous dirai rien, mais qui est cher à mon cœur et dont j’espère un joli succès, avec cette fois, pourquoi pas, des éditions internationales. En course aussi une saga d’heroïc fantasy, en lecture chez plusieurs éditeurs et quelques autres livres sur lesquels je me suis esquinté les yeux. * * * Est-ce parce que je lis tant de manuscrits que je ne parviens plus à lire de livres ? Peut-être, sans doute, qui sait ? Heureusement je retrouve mon « truc » du temps où j’étais non pas chanteur mais critique : un petit polar pour vous rincer les neurones. L’occasion de vous recommander quelques bons moments. Citoyens clandestins de DOA (DOA pour dead on arrival, tout un programme) un bon gros polar à la Série Noire que l’on ne lâche pas. Et deux auteurs recommandés par mon auteure, Barbara Constantine : Mark Haskell Smith dont je finis le brillantissime A bras raccourcis (Rivages noirs) et Ken Bruen. J’avais adoré Delirium tremens , Le martyre des Magdalènes , Toxic blues , etc, et voici que Fayard Noir en publie deux nouveaux : En effeuillant Baudelaire et Hackman blues . A s’arracher le foie jaune ! D’abord parce que ça boit sec chez Kenny mais aussi parce que je n’avais autant ri depuis bien longtemps. Reconnaissons-le : j’ai une faiblesse coupable pour les Irlandais et, tant pis pour les rosbifs (faut dire que l’animatrice du débat à Saint-Malo sur « le polar et le rire » a qualifié un auteur irlandais de « britannique », non mais !!!), j’ai rencontré Ken Bruen, le polardeux de Galway au festival Etonnants voyageurs avec l’ami Patrick Raynal. 75cl de vieux rhum VSOP à 50€ la bouteille n’ont pas tenu plus d’une demi-heure, mais je peux vous le dire M. Bruen est un grand. Cet homme a reçu toutes les tuiles de la toiture sur la tête, sa femme l’a quitté avec un cancer du sein, nombre des membres de sa famille ont péri dans des accidents, il a été blessé récemment dans une bagarre lors d’un enterrement, j’en passe et des pires mais cela reste un grand Monsieur. Alors il s’est fait une raison : « C’est soit le suicide, soit la rigolade ». Vous rirez beaucoup en lisant Ken Bruen. J’ai aussi rencontré Marie Desplechin, c’est une aussi belle personne. Le livre qu’elle a écrit avec Lydie Violet, La vie sauve , le crie à toutes les lignes. Il arrive qu’on ait plaisir à serrer la main d’un grand homme ou d’une belle personne dans l’édition. Scoop : malgré tous mes serments je vais devenir agent d’un grand (et gros) écrivain. Ce sera le seul, j’entends rester « éditeur à façon » comme je l’ai fait écrire sur mes cartes de visite quand je me suis lancé dans l’édition. Mais celui-là ce n’est pas pareil. Il fallait que ce soit lui pour que je me décide à parler pognon avec des éditeurs. Alors voilà Messieurs, tant pis pour vous. * * * Retour par Alençon, joli port de mer comme dirait De Gaulle. Surtout à minuit trente quand vous avez réservé par téléphone et carte bancaire à l’hôtel Campanile. D’abord il faut le trouver : comptez une demi-heure avant de croiser quelqu’un de réveillé et pas saoul. Les stations service autrefois servaient aussi de vigile nocturne, mais, comme les hôtels, elles sont régies par des automates et la carte bleue. Ensuite trouver la « zone d’activités » et glisser sa carte dans la machine pour obtenir la clé de la chambre. Pas de chance, elle ne tombe pas. Nous voilà donc errant de centre ville en banlieues diverses et avariées à la recherche d’un gîte. Ce sera un hôtel de la chaîne B&B. Là aussi un automate : d’un coup de carte bleue on décroche le code d’entrée de la chambre 32. Le temps de poser les valises pour aller chercher un journal dans la voiture et la porte ne s’ouvre plus. Dans la chambre voisine un client et une belle de nuit discutent les tarifs des prestations à gorges (profondes) déployées. Retour à l’automate : location d’une deuxième chambre. Ca marche. Vers deux heures du matin extinction des feux. Le modernisme est bien fait : il a laissé un peu de place à l’homme (et à la femme). A la fenêtre voisine la gâterie de la « professionnelle » est à la baisse pendant qu’au rez-de-chaussée deux types et une fille font ça pour la beauté du geste. Gratuit et tonique. Le 19 mai dernier j’ai eu finalement 60 ans. Ouf ! L’angoisse, qui fut terrible, a passé devant la chaleur de l’amitié de ceux par qui je vis. Bonheur. REVUE DE BLOGS °La meilleure analyse, acérée, fine, forte, etc, de la campagne des présidentielles ( Rêver contre soi-même ) est signée Mona Cholet. A ne surtout pas rater sur www.peripheries.net °Un grand récit de voyage vers l’Orient compliqué sur http://bonslivresbonsamis.over-blog.com/ °Une superbe analyse sur le livre d’Eric Hazan consacré à L’invention de Paris chez Gaelle Nohant, par ailleurs auteur de L’ancre des rêves (Robert Laffont, dont la presse a, hélas peu parlé mais qui est, à juste raison soutenue par ses amis bloggeurs. A voir sur : http://cafedegaelle.blogspot.com/ °La championne toute catégorie de livres c’est, bien sûr, Cuné qui a lu plus de 7000 pages en mai. A retrouver sur http://cunéipage.over-blog.com/

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