Dans un rapport, l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) se penche sur les bénévoles dans les bibliothèques territoriales. Voici cinq poins à retenir.
70 000
C’est le nombre de bénévoles qui interviennent en bibliothèques territoriales, sans compter les 20 000 des associations “Lire et faire lire”. Soit plus de 12 000 équivalents temps plein (ETP), contre 40 000 agents publics en poste dans les bibliothèques – 30 000 ETP.
Parfois des collégiens et lycéens
Le profil type : retraitée d’une profession intellectuelle. Mais “il n’est pas rare de rencontrer des actifs travaillant à domicile ou à temps partiel, parents d’enfants scolarisés”, plus particulièrement dans des communes de banlieues de grandes villes. En Vendée et dans le Maine-et-Loire, l’IGÉSR a recensé un “nombre significatif” de collégiens et de lycéens.
Moins de 2000 habitants
Les bénévoles sont nombreux dans les communes de moins de 2000 habitants des Pays-de-la-Loire, de la Bretagne, d’Alsace et d’Auvergne-Rhône-Alpes. L’étude estime qu’en France, “la moitié des quelque 16 500 bibliothèques et points-lecture ne fonctionnent qu’avec des bénévoles”.
Des frais remboursables
Le bénévolat n’est pas encadré par le droit, mais deux principes sont communément admis : pas de rémunération ni de lien de subordination avec la collectivité. Ils peuvent également se faire rembourser leurs frais de déplacement (pour se rendre à leur formation par exemple) et de repas. L’inspection recommande de clarifier leur statut en adoptant en en diffusant une convention-type.
Le rôle des bibliothèques départementales
Les bibliothèques départementales (BD) doivent "aider les collectivités territoriales à connaître et gérer les bénévoles”, mais elles les “connaissent mal”, pointe l’inspection. Elle invité par ailleurs à systématiser la formation de formateurs de bénévoles en BD, et de mettre en place une formation de base des bénévoles en ligne.