Suite à la fermeture aux Etats-Unis de plus de 200 librairies Borders, et tandis que 75 autres magasins de la chaîne sont encore menacés, les éditeurs commencent à réclamer leurs stocks d'invendus pour faire face aux impayés.

L'éditeur Thomas Nelson, notamment, souhaite le retour des ouvrages envoyés à Borders depuis 45 jours et équivalant à un montant de 52 000 dollars. Quant à l'éditeur de magazines Source Interlink, dont les impayés s'élèvent à près de 10,8 millions de dollars et qui fait partie des 30 premiers créanciers de Borders, il demande le retour de tous les livres envoyés à la chaîne de librairies entre le 2 janvier et le 15 février.

Le 16 février, Borders s'est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites dite “Chapter 11”, laissant au total près d'1,3 milliard de dettes. Un plan de restructuration est à l'étude mais n'a pas été approuvé par la cour de justice à ce jour.

Lire aussi “Pourquoi Borders tombe” dans LH 854 du 25.2.11 p. 12-15.