Du 7 au 26 juillet se tient le 76e festival d'Avignon. Parmi les nombreuses pièces et lectures qui s'y tiendront, Livres Hebdo en a sélectionné 8 à ne pas manquer...
Le « In »
- La poésie sauvera le monde, Cour du musée Calvet (le 13, à 22h)
Ode à la rébellion, cette lecture de l’essai de Jean-Pierre Siméon, La poésie sauvera le monde (Le passeur) souhaite honorer la parole « insoumise et anticonformiste » des poètes. Jean-Pierre Siméon est l’auteur d’une vingtaine de recueils de poésie, de romans et de livres pour la jeunesse. Il est directeur artistique du Printemps des poètes et poète associé au Théâtre national populaire.
- Dans ce jardin qu’on aimait, Cloître des Célestins (du 9 au 16)
Sur le bout de la langue continue son long cheminement dans les théâtres de France en compagnie de Pascal Quignard. Pour cette cinquième collaboration avec le Goncourt 2002, la metteuse en scène Marie Vialle déroule le fil, d’hier à aujourd’hui, d’un récit émouvant, qui fait entendre le souvenir de l’être aimé. Dans ce jardin qu’on aimait a été publié par Grasset en 2017.
- Le petit chaperon rouge, Chapelle des Pénitents blancs (du 15 au 18)
Portée par un travail sur l’image entre projection, réflexion de miroirs et kaléidoscopes de silhouettes mystérieuses, cette adaptation du Petit Chaperon rouge emmène le jeune public dans une forêt tout aussi sombre que merveilleuse. La pièce est produite par le collectif d’île de France, Das Plateau. A noter, il s’agit d’une version des frères Grimm et non de Charles Perrault.
- Et la terre se transmet comme la langue, Cour du collège Simone Veil (le 14, à 18 et 21h)
Décrite comme une odyssée poétique et musicale, Et la terre se transmet comme la langue rend hommage à Mahmoud Darwich, l’une des plus grandes voix de la Palestine contemporaine. Le spectacle est monté par Elias Sanbar, traducteur et ami intime de l’auteur et par le compositeur Franck Tortiller.
- Gretel, Hansel et les autres, Chapelle des Pénitents blancs (du 8 au 11)
Un soir, alors qu’ils devaient rentrer de l’école, Gretel et son petit frère Hansel disparaissent. Enlèvement ? Accident ? Fugue ? Avec des maquettes, à hauteur d’enfant, pleine de bruitages, d’animations, de musique, et où apparaissent des personnages réels ou rêvés l’auteur et metteur en scène Igor Mendjisky propose aux enfants et aux adultes de mener l’enquête. La pièce est tirée d’un roman éponyme écrit par Igor Mendjisky publié chez Actes Sud.
Le « Off »
- Le Fils, Théâtre Transversal (tous les jours, relâche les mercredis 13 et 20 juillet)
Après plusieurs créations à la cartoucherie (Vincennes), Céline Pitault revient avec une adaptation du Goncourt du premier roman 2011, Un fils (OH ! éditions). Dans ce roman biographique, Michel Rostain raconte le deuil et décrit les jours et les semaines qui suivirent le décès de son fils de 21 ans.
- Les Désirables en scène Théâtre Transversal (le 19, à 20h15)
Le collectif d’éditeurs et libraires indépendants les Désirables monte sur les planches pour une soirée inédite de lecture. Les textes sélectionnés sont édités par Anamosa, l’Arche, l’Ogre, Macula et Ypsilon.
- Courgette, Théâtre des Béliers (tous les jours, relâche les mardis 12,19, et 26 juillet)
Après l’animé Ma vie de Courgette et ses deux césars en 2017, Pamela Ravassard et Garlan Le Martelot adaptent pour le théâtre le roman de Gilles Paris, Autobiographie d’une Courgette (Plon). Au cœur de l’enfance, le récit raconte la vie d’Icare, un jeune garçon vivant dans un « foyer pour enfants écorchés ». La pièce est à partir de 10 ans.