Une simple page sur les réseaux sociaux ne suffit plus. "En plus de créer des pages d’éditeurs, d’auteurs ou de collections, nous essayons maintenant de mettre en place des écosystèmes de réseaux sociaux autour de nos ouvrages", explique le service marketing du groupe Editis. Le but : étendre et transformer les marques ou les collections du groupe en digital via Instagram, Facebook ou Twitter, et trouver une résonance auprès des lecteurs.
C’est le cas pour la collection "Mon cahier" chez Solar, best-seller du rayon des cahiers pratiques et pour laquelle le groupe a créé des relais en ligne, avec des contenus riches et publiés à fréquence élevée : web-séries en vidéo, tutoriels réalisés par des youtubeurs voire même abonnement à des box ou ventes de produits dérivés.
Dans ce but, la direction de Place des éditeurs, qui regroupe 12 maisons d’édition dont Belfond, Lonely Planet ou Presses de la Cité, a fondé en 2012 un "club des ambassadeurs" sur les réseaux sociaux. Sur la base du volontariat, les salariés qui y adhèrent, toutes maisons confondues, définissent des stratégies communes, échangent sur les bonnes pratiques et les nouveaux outils.
Cela permet surtout aux éditeurs de mutualiser leurs stratégies de promotion en ligne. Les résultats sont là. Parmi les pages incontournables fondées et animées par ce club : Lonely Planet France (84 000 "J’aime" sur Facebook, 32 000 sur Instagram), Danielle Steel (65 000 "J’aime" Facebook), ou la page française d’Harlan Coben, qui frôle désormais les 100 000 fans sur Facebook. P. G.