L’Opinion

Photo HERMANCE TRIAY/SEUIL

Bernard Quiriny. L’auteur de Monsieur Spleen (Seuil) n’a pas le blues : non seulement, à peine parue, sa biographie du poète et romancier Henri de Régnier est à la fois sélectionnée par l’académie Goncourt et sur la liste de printemps du Renaudot, mais il intègre lui-même cette semaine la toute récente rédaction de L’Opinion, nouveau quotidien bimédia ambitieux de Nicolas Beytout, qui se réjouit de réunir la fine fleur de la presse. Ce dernier l’a appelé la semaine dernière pour lui confier la chronique littéraire de son journal dévolu au monde sérieux de la finance et de la politique, sans lui en dire davantage. S’il ne sait donc pas encore précisément ce qu’on attend de lui, il y fera de la critique littéraire, avec un goût déclaré pour les choses de qualité : « Si j’arrive à ne pas être en désaccord avec Mathieu Lindon et Eric Chevillard, je suis content. » Alain Fleischer, Antoine Bello, Eduardo Berti et David Vann sont ses derniers coups de cœur. Ses premiers pas de critique littéraire, il les fait au début des années 2000 dans Chronic’art où il est responsable des pages livres, avec un goût prononcé pour la littérature anglo-saxonne. Il signe également dans chaque numéro du Magazine littéraire et dans Trois couleurs, le mensuel des cinémas MK2. En 2005, il se débarrasse de la peur du débutant en signant L’angoisse de la première phrase, son premier recueil de nouvelles chez Phébus. Il poursuit ce genre littéraire au Seuil avec deux nouveaux recueils, Contes carnivores et Une collection très particulière avant d’y signer son premier roman Les assoiffées. Né en Belgique, il vit désormais en France où il est professeur de droit public à l’université de Bourgogne. Marie-Christine Imbault

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