Un seul roman mais deux adaptations seront à l'affiche le 15 mai : la nouvelle version, par Baz Luhrmann, de Gatsby le Magnifique avec Leonardo di Caprio dans le rôle titre, présentée hors compétition en ouverture du Festival de Cannes, aux côtés de l'ancienne, celle de Jack Clayton, qui réunissait en 1974 Robert Redford et Mia Farrow, rééditée pour l'occasion.
Simultanément au film, ce mercredi 15 mai, Gatsby le Magnifique rejoint la collection «Classicolycée» chez Belin, tandis que d'autres oeuvres de F. S. Fitzgerald sont rééditées : aux côtés de ses cinq romans, l'auteur américain a signé de nombreuses nouvelles. Trois recueils sortent chez Gallimard (Tous les jeunes gens tristes, «L'imaginaire», et Le garçon riche, en Folio bilingue) et dans la collection «Carnets de l'Herne» (Merci pour le feu).
Publiée en 1925, Gatsby le Magnifique est déjà disponible dans plusieurs éditions, notamment en poche. Les plus récentes viennent de paraître au Livre de Poche, en «GF» Flammarion, chez Hachette «Black Moon» ou en Pocket. Le texte est également présent dans le premier volume des oeuvres de Fitzgerald regroupées en septembre dernier dans la «Pléiade».
Il a également été transposé dans la Chine du début du XXIe siècle dans la bande dessinée de Benjamin Bachelier sur un scénario de Stéphane Melchior-Durand (collection «Fétiche» chez Gallimard).
Pour fêter ses 40 ans, Folio avait présenté le roman en fin d'année dans un coffret avec deux autres textes prestigieux, Sa Majesté des mouches de William Golding et Paris est une fête d'Ernest Hemingway.
Enfin, des entretiens littéraires avec l'auteur sont réunis chez Grasset sous le titre Des livres et une Rolls.
La vie de Fitzgerald était aussi un roman que raconte Liliane Kerjan dans Fitzgerald : le désenchanté (Albin Michel), à compléter avec la biographie de sa muse, Zelda Sayre Fitzgerald, exubérante fille du sud qu'il épouse en 1920, chez Michel Lafon (Z, le roman de Zelda, de Therese Fowler).