Emmanuelle Bayamack-Tam est la lauréate du prix Alexandre Vialatte 2013 pour Si tout n'a pas péri avec mon innocence (P.O.L). Un roman que le jury a trouvé «remarquable pour ses qualités stylistiques, son humour, son audace stylistique, en écho à l'esprit de Vialatte», esprit dont il reprend le grand thème de l'adolescence (Battling le ténébreux, Les fruits du Congo, etc.).
Paru en janvier dernier, Si tout n'a pas péri avec mon innocence est l'histoire de Kim, jeune fille qui grandit dans le sud de la France, entourée d'adultes immatures et cruels. Seuls ses petits frères, les livres de Baudelaire, la gymnastique rythmique et son prince ardent lui procurent de la joie. Kim survit et raconte sa renaissance à travers l'éclosion du désir charnel et de sa vocation d'écrivain.
Ce prix est la première distinction littéraire que reçoit Emmanuelle Bayamack-Tam.
Née à Marseille en 1966, professeure de français dans un lycée de banlieue parisienne, elle a publié sept romans chez P.O.L : Rai-de-coeur (1996), Tout ce qui brille (1997), Pauvres morts (2000), Hymen (2003), Le triomphe (2005), Une fille du feu (2007), La princesse de. (2010) et une pièce de théâtre, Mon père m'a donné un mari (2013).
Elle a par ailleurs écrit En amour, il faut toujours un perdant pour le chorégraphe Fabrice Ramalingom, spectacle actuellement sur la scène de La Maison rouge-fondation Antoine de Galbert, à Paris.
Le jury du prix Alexandre Vialatte 2013 se composait de Pierre Vialatte, Jean Brousse (représentant du groupe La Montagne-CentreFrance), Emily Barnett, Marie Nimier, Mazarine Pingeot, Jean-Baptiste Harang et François Taillandier (président).
Le prix est doté de 6 105 euros, soit «la somme de la hauteur du Puy-de-Dôme et de la longueur du fleuve Congo» par le groupe La Montagne-CentreFrance.