Escale du livre : les pages malgré la plage

extrait de l'affiche de la manifestation et Marie NDiaye sur scène avec Denis Cointe

Escale du livre : les pages malgré la plage

En dépit d'une légère baisse de fréquentation due au grand beau temps, la manifestation bordelaise semble avoir trouvé son rythme de croisière.

Par Olivier Mony
avec om Créé le 15.04.2015 à 22h43

L'édition 2011 de l'Escale du livre de Bordeaux, neuvième du nom, qui a fermé ses portes dimanche 3 avril au soir, a pu afficher un bilan très largement positif. Son concept, qui a fait évoluer le traditionnel salon du livre vers un véritable festival littéraire transdisciplinaire où la place du livre est interrogée dans un contexte artistique plus large, s'en trouve renforcé. Les trois représentations du Die Dichte de et avec Marie NDiaye, les concerts d'Olivier Adam ou Lola Lafon, les lectures de François Bégaudeau ou Laurent Gaudé, la performance de Marie Nimier, se sont tous tenus à guichets fermés.

De plus, bien que l'histoire de l'Escale soit encore jeune, elle est déjà mouvementée. Pour la première fois depuis trop longtemps, l'édition 2011 s'est ouverte dans un climat exempt de toute polémique. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, présent tout au long du week-end, a rappelé l'attachement de la ville à la manifestation, à sa localisation (dans le quartier Sainte-Croix, adossé au Théâtre national Bordeaux Aquitaine) comme à son concept. Et la librairie Mollat s'était laissée convaincre de faire son grand retour dans les travées de l'Escale, avec un stand interactif, vivant et ludique, ce qui achève de réunir la famille bordelaise du livre, après la réapparition l'année dernière de La Machine à lire.

Seule ombre au tableau, la baisse de fréquentation de la manifestation, passant de 40 000 à 35 000 visiteurs, explicable en grande partie par le temps magnifique sur la région bordelaise le week-end dernier, qui a incité nombre de Girondins à prendre la route des plages plutôt que celle des pages...

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