Paru le 12 janvier chez Gallimard, Ce qu'il advint du sauvage blanc, de François Garde, a été couronné, mardi 3 avril, du prix Goncourt 2012 du premier roman par les dix membres de l'Académie éponyme.

L'ancien administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises y retrace le parcours, au XIXe siècle, du jeune marin vendéen Narcisse Pelletier, abandonné sur une plage d'Australie par l'équipage du navire Saint-Paul qui a vilement pris la fuite.

Après dix-sept ans de vie sauvage, quasi amnésique, acculturé et incivilisé, ayant aussi perdu l'usage du langage, le matelot rebaptisé Amgo par sa tribu aborigène adoptive, est pris sous l'aile bienfaitrice du géographe et vicomte Octave de Vallombrun, dont le lecteur suit la correspondance en quatorze lettres, voguant d'une terre brute, australe et mirifique, à la civilisation parisienne.

Inspirées d'une histoire vraie, ces « lettres d'Océanie », tirées initialement à 3 000 exemplaires, atteignent aujourd'hui les 24 000 exemplaires tirés.