François Guérif remporte le prix des Editeurs 2013, pour son livre d'entretiens avec le journaliste Philippe Blanchet, Du polar, paru en avril chez Payot.

Le directeur de «Rivages/Noir» et de «Rivages/Thriller» y retrace son parcours: libraire d'occasion à Paris (Au troisième oeil), auteur de biographies d'acteurs et d'essais sur le cinéma, directeur de collections comme «Red Label» chez Pac, la revue Polar, les polars étrangers de «Fayard noir», «Engrenage international» (Fleuve noir) jusqu'à «Rivages/Noir» en 1973 quand il rencontre Edouard de Andréis, le fondateur de Rivages. Il y avoue aussi son admiration pour ses auteurs: Léo Malet, Jean-Patrick Manchette, Pierre Siniac, Michel Lebrun, Tony Hillerman, Donald Westlake, Edward Binker Robin Cook, James Lee Burke, Paco Ignacio Taibo II, David Peace, Denis Lehane et, bien sûr, James Ellroy.

Décerné par le café-restaurant Les éditeurs et les éditions Alteredit, le prix, créé en 2001, récompense un livre dont l'auteur est un éditeur. Il est doté d'un coffret de 4 grands crus de champagne Brice, sponsor du prix, et d'un droit de table de 500 euros accordé par le restaurant Les éditeurs.

François Guérif devance Daniel Arsand et son Que tal (Phébus), René de Ceccaty, auteur d'Un renoncement (Flammarion), Pascal Dibie pour Ethnologie de la porte (Métailié), Philippe Forest pour Le chat de Schrödinger (Gallimard), Guy Goffette avec Géronimo a mal au dos (Gallimard), Gérard Guégan pour Appelle-moi Stendhal (Stock) et Roland Jaccard pour Ma vie et autres trahisons (Grasset).

Présidé par Claire Chazal, le jury 2013 se composait de Teresa Cremisi (Flammarion), Joëlle Losfeld (J. Losfeld), Anne-Marie Métailié (A.-M. Métailié), Olivier Cohen (Editions de l'Olivier), Olivier Nora (Grasset et Fayard), Léo Scheer (L. Scheer) et Raphaël Sorin (Libella).