Une démarche de recensement qui fait écho au travail effectué par l’European digital reading lab (EDRLab) avec sa cartographie des solutions numériques. Présenté le même jour par Luc Maumet, membre actif de la commission et consultant à l’EDRLab, le graphique recense l’ensemble des ressources numériques existantes pour accompagner les personnes dyslexiques, qu’il s’agisse de livres spécifiquement adaptés (avec une coloration des caractères, une police spécifique, un interlignage accentué, etc.) ou de logiciels de lecture qui permettent d’adapter un texte numérique déjà édité.
"Ces solutions devraient être proposées dans toutes les bibliothèques", souligne Luc Maumet. Si certaines difficultés de paramétrages des outils et d’achat de matériel sont à prendre en compte pour les dépasser, l’obstacle principal demeure, selon le consultant, celui du DRM (Digital Rights Management), verrou numérique qui protège le livre d’une éventuelle copie. "Aujourd’hui, les livres du prêt numérique en bibliothèque (PNB) ne peuvent pas s’ouvrir dans les logiciels de lecture spécialisés", précise Luc Maumet. La solution viendrait alors, selon lui, du DRM LCP, "un verrou numérique plus léger", que l’EDRLab vise à mettre en place.