Au deuxième Forum mondial sur la culture et les industries culturelles de l'Unesco, qui a débuté lundi 6 juin dans le cadre grandiose de la Villa Reale de Monza, près de Milan (Italie), l'édition est apparue comme un secteur à la croisée des chemins et qui espère trouver des réponses pratiques afin de relever les défis les plus immédiats posés par l'avènement du numérique.
« Le livre demain : l'avenir de l'écrit » constitue le thème principal de ce « FOCUS 2011 » auquel 85 journalistes se sont déplacés pour assister aux interventions de 130 personnalités du monde du livre.
L'uniformisation des taux de TVA, le copyleft, l'influence des blogs, le piratage, les changements dans la chaine de production ou le prêts de livres électroniques figurent parmi les thèmes dont se sont emparés les orateurs parmi lesquels l'écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop et le Chilien Antonio Skàrmeta, auteur d'Une ardente patience et La noce du poète ; des universitaires comme Andrew Rens, qui enseigne le droit à Duke ; et Robert Darnton, le président de la Bibliothèque universitaire d'Harvard.
Côté français ont été conviés à s'exprimer le professeur André Lucas de l'université de Nantes, Florence Devouard, ancienne présidente de Wikimedia, Françoise Benhamou de l'université Paris XIII et collaboratrice à Livres Hebdo, Christian Robin, de la Société française des Intérêts des auteurs de l'écrit (SOFIA) et Bruno Racine, le président de la Bibliothèque nationale de France. Jusqu'à mercredi midi les échanges se poursuivent autour de trois grands axes thématiques, « l'économie du livre numérique », « le droit d'auteur à l'ère numérique » et « la bibliothèque numérique ».