"Nous allons dîner en regardant le match à la télévision." Le premier roman de Laurent Seyer s’ouvre le soir du 12 mai 1976, alors que les "Verts" de Saint-Etienne concèdent la victoire au Bayern de Munich en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions de football. Avec
Les poteaux étaient carrés, à paraître le 23 août chez Finitude, le primo-romancier épouse le regard d’un jeune adolescent pour qui les "Verts" sont devenus l’unique réconfort après le départ de sa mère et l’arrivée de la nouvelle compagne de son père.
"Il y est en effet moins question de football que du désarroi d’un enfant qui ne sait que faire de sa solitude", souligne Olivier Mony dans son
avant-critique pour Livres Hebdo.
"Son roman où s’entremêlent habilement le récit de ce match de légende et celui des égarements de son héros est superbe de tendresse navrée, d’amour au fond", assure-t-il.
Financier installé à Londres, Laurent Seyer se dit fidèle à deux passions depuis son adolescence: la littérature et le football. Son premier roman figure parmi les 10 titres en lice pour le prix Stanislas, qui sera remis le 8 septembre, lors de la 40
e édition du Livre sur la place, à Nancy. L’Association des écrivains sportifs a également sélectionné l’ouvrage pour son grand prix Sport et littérature 2018, dans la lignée de ses derniers lauréats, Elie Robert-Nicoud avec
Scènes de boxe (Stock, 2017) et Vincent Duluc qui, dans
Un printemps 76 (Stock, 2016), s’inspire de ce même événement.