L’annonce d’une coupe dans une subvention qui s’élevait jusqu’alors à 320000 euros a immédiatement suscité une pétition, la “Pétition de l’Amichi d’Una Volta”, réclamant le rétablissement de la subvention initiale de 320000 euros. Alors que la réduction devait s’élever à 70000 euros, des négociations ont eu lieu mais, “pour l’heure, le bilan est très mitigé, estime Dominique Mattei, directrice du centre qu'elle a créé en 1977. Nous sommes toujours dans l’attente de la confirmation définitive de la somme amputée, mais elle devrait se chiffrer aux alentours de 30000 euros”, indique-t-elle à Livres Hebdo.
“Il s’agit désormais de réunir un conseil d’administration, et de réfléchir sur le fait de privilégier certains secteurs, certains événements, poursuit Dominique Mattéi. Il faudra sans doute aussi se mettre en recherche de financements privés.” Pour elle, “la période est critique. Mais il est hors de question de baisser les bras. Una Volta s’est construit pierre après pierre, propose un véritable enracinement d’éducation artistique, un regard porté sur la création de projets originaux… Tout ceci est beaucoup trop précieux pour subir les conséquences de choix politiques.”