Danses bretonnes collectives, chants et musiques : le fest-noz - au sens propre « fête de nuit » - a été inscrit mercredi 5 décembre au patrimoine immatériel de l'humanité de l'Unesco. C'est la France qui avait présenté cette candidature.

Après le repas gastronomique des Français, le tapisserie d'Aubusson, la dentelle d'Alençon ou le compagnonnage inscrits sur cette liste, c'est le fest-noz breton avec son « perpétuel renouvellement de répertoires de danse, hérités avec plusieurs centaines de variantes et des milliers d'airs » et sa « très importante mixité sociale et intergénérationnelle », selon le dossier de candidature.

A relire à cette occasion : Fest-noz : la découverte de Jean-Luc Kokel, paru en août 2011 aux éditions Chemin d'images, mais aussi Festoù-noz : histoire et actualité d'une fête populaire par Thierry Jijourel publié par les éditions CPE en octobre 2009.

Renouveau dans les années 1970

Les compositeurs et interprètes de musique bretonne peuvent être redécouverts dans Souvenirs d'un barde errant du compositeur du début du XXe siècle Théodore Botrel, paru le 15 février 2012 aux éditions des Régionalismes, ou encore avec Sonneur, publié en 2002 aux éditions Coop Breizh, récit de Yann Le Meur, contributeur du renouveau de la musique traditionnelle bretonne dans les années 1970.

Pour les enfants à partir de 3 ans, Une journée avec Gwen la bigoudène par Delphine Garcia publié par Coop Breizh en 2004 raconte les étapes de la journée de la Bretonne Gwen, fest-noz compris.