Le 9 février, 17 élèves de 1re L à Guérande et leur professeure de français participeront à ce que Benoît Virot, fondateur du Nouvel Attila, appelle des "jeux Olympiques de l’édition", avec plusieurs épreuves : atelier manuscrits, préparation d’une critique de livre au format télé, choix d’une couverture et création d’une maison d’édition avec un nom, un logo et une ligne éditoriale. Ils iront aussi à la librairie Atout Livre et à la médiathèque du palais de la Porte dorée (Paris 12e), pour finir à L’Arbre à lettres par une rencontre avec Maryam Madjidi, auteure de Marx et la poupée, paru le 12 janvier. Alors qu’il n’était qu’un manuscrit et portait comme titre Comment peut-on être persan ?, ce roman a fait partie de leur programme, dans le cadre d’une séquence sur le roman autobiographique, en comparaison avec Un barrage contre le Pacifique et La promesse de l’aube.

Cette collaboration a commencé il y a quatre ans via l’association Le Sel des mots, qui valorise l’édition indépendante. Chaque année, Benoît Virot intervient au lycée avec deux chapitres de manuscrits qu’il vient de recevoir par la poste. Les élèves les commentent et défendent leur préféré qui est ensuite étudié l’année suivante par les 1res L qui leur succèdent. Un moyen de désacraliser le livre et de rendre la littérature vivante et concrète. Anne-Laure Walter