L’auteur et illustrateur Alain Le Saux, célèbre pour sa série des Papa et de Comment élever son papa, est décédé le mardi 17 mars. On lui doit une soixantaine d’albums pour la jeunesse.
Né en 1936, Alain Le Saux a fait ses études à l’école des métiers d’art, puis a dessiné pour la presse et la publicité avant de devenir auteur pour la jeunesse dans les années 1980. Il avait un frère jumeau, Philippe Le Saux, également connu de la littérature enfantine sous le nom de Philippe Corentin, avec lequel il a signé l’album Totor et Lili chez les moucheurs de nez, en 1982 (Rivages).
Alain Le Saux aimait l’humour qu’il exerçait avec subtilité et tendresse. "Il inverse les rôles, l’enfant est la place de l’adulte et se permet de penser en tant que tel. Ses dessins et ses phrases à la fois simples et drôles rendent les enfants intelligents, les transportant loin des programmes télévisuels estampillés jeunesse, qui partagent bêtement le monde en deux, les bons/les méchants, et qui semblent croire que les enfants sont incapables de toute subtilité" a écrit Léonor de Récondo dans Libération. La série des "Papa” (Papa roi, Papa conduit, Papa se rase, Papa fait des calins), née en 1990 chez Hatier sous le titre Papapik, et rééditée à l’Ecole des loisirs en 2000 (repris dans des Boîte à papa en 2010), en est la preuve.
Alain Le Saux était aussi amateur de jeux de mots, en particulier des "prises au pied de la lettre" que l’on retrouve dans les douze albums publiés par Rivages à partir de 1984, son premier et principal éditeur (huit d'entre eux sont toujours disponibles) : Papa m’a dit que son meilleur ami était un homme-grenouille, Ma maîtresse m’a dit qu’il fallait bien posséder la langue française, Maman m’a dit que son amie Yvette était vraiment chouette…
"Alain Le Saux n’était pas qu’un rigolo. Il avait aussi créé en 1992 Petit musée, à l’Ecole des loisirs avec son compère et complice Grégoire Solotareff, un imagier illustré de détails de tableaux [choisis] rien que pour leur beauté" rappelle la journaliste et spécialiste Lucie Cauwe sur son blog. Avec Grégoire Solotareff, il a aussi signé le Maximagier chez Hatier en 1990, réédité au Seuil Jeunesse en 2012, et repris aussi sous forme de petits albums comme Je m’habille tout seul et Je sais compter (tous deux parus en février 2015) ; ainsi que des Devinettes chez Gallimard Jeunesse-Giboulées en 1993.
Né en 1936, Alain Le Saux a fait ses études à l’école des métiers d’art, puis a dessiné pour la presse et la publicité avant de devenir auteur pour la jeunesse dans les années 1980. Il avait un frère jumeau, Philippe Le Saux, également connu de la littérature enfantine sous le nom de Philippe Corentin, avec lequel il a signé l’album Totor et Lili chez les moucheurs de nez, en 1982 (Rivages).
Alain Le Saux aimait l’humour qu’il exerçait avec subtilité et tendresse. "Il inverse les rôles, l’enfant est la place de l’adulte et se permet de penser en tant que tel. Ses dessins et ses phrases à la fois simples et drôles rendent les enfants intelligents, les transportant loin des programmes télévisuels estampillés jeunesse, qui partagent bêtement le monde en deux, les bons/les méchants, et qui semblent croire que les enfants sont incapables de toute subtilité" a écrit Léonor de Récondo dans Libération. La série des "Papa” (Papa roi, Papa conduit, Papa se rase, Papa fait des calins), née en 1990 chez Hatier sous le titre Papapik, et rééditée à l’Ecole des loisirs en 2000 (repris dans des Boîte à papa en 2010), en est la preuve.
Alain Le Saux était aussi amateur de jeux de mots, en particulier des "prises au pied de la lettre" que l’on retrouve dans les douze albums publiés par Rivages à partir de 1984, son premier et principal éditeur (huit d'entre eux sont toujours disponibles) : Papa m’a dit que son meilleur ami était un homme-grenouille, Ma maîtresse m’a dit qu’il fallait bien posséder la langue française, Maman m’a dit que son amie Yvette était vraiment chouette…
"Alain Le Saux n’était pas qu’un rigolo. Il avait aussi créé en 1992 Petit musée, à l’Ecole des loisirs avec son compère et complice Grégoire Solotareff, un imagier illustré de détails de tableaux [choisis] rien que pour leur beauté" rappelle la journaliste et spécialiste Lucie Cauwe sur son blog. Avec Grégoire Solotareff, il a aussi signé le Maximagier chez Hatier en 1990, réédité au Seuil Jeunesse en 2012, et repris aussi sous forme de petits albums comme Je m’habille tout seul et Je sais compter (tous deux parus en février 2015) ; ainsi que des Devinettes chez Gallimard Jeunesse-Giboulées en 1993.
