Un prix littéraire, pas un prix politique." Prix Nobel de littérature 2012, Mo Yan a beau tenter de se défendre, son sacre par l'académie suédoise continue de diviser : en Chine, des dissidents lui reprochent ses liens avec le Parti communiste, tandis que le gouvernement le félicite.

Né dans une famille de paysans pauvres, Mo Yan a fait partie de l'Armée populaire de libération, ce qui lui a permis d'apprendre à lire et à écrire. 18 de ses titres sont publiés en français, par des éditeurs pour qui la polémique actuelle n'est pas à l'ordre du jour. Seuil, son éditeur principal, réimprime l'ensemble des ouvrages édités en Points et la quasi-totalité des grands formats. La réimpression de Beaux seins, belles fesses et de La dure loi du karma est de 3 000 exemplaires, et celle du Veau, suivi du Coureur de fond, atteint 15 000 exemplaires avec bandeau et jaquette. En poche, les plus fortes réimpressions concernent Grenouilles, Le maître a de plus en plus d'humour et La dure loi du karma. Tous les poches seront agrémentés d'un bandeau, ainsi que, en grand format, La dure loi du karma et Beaux seins, belles fesses. L'éditeur annonce l'envoi de bons de commandes aux libraires et d'une newsletter spéciale aux lecteurs.

Quant aux quatre livres en format de poche publiés par les éditions Philippe Picquier, ils sont réimprimés à 5 000 exemplaires.