Cette confirmation intervient à la suite de critiques des associations d’auteurs La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse et Snac BD, soutenues par la Société des gens de lettres (SGDL), qui commentaient le refus de rémunération pour certains auteurs jeunesse malgré des prestations jugées "légitimes" (animations, conférences et ateliers) avec le hashtag #payetonauteur sur twitter.
Mercredi 7 mars, la ministre de la Culture Françoise Nyssen affirmait sur France Inter: "Quand on demande aux auteurs de faire des prestations, il me paraît légitime qu’ils soient rémunérés."
Dans un communiqué daté du 5 mars, Livre Paris assurait déjà l’engagement du salon "de rémunérer tous les auteurs et artistes intervenant sur l’ensemble des scènes", et avait notamment clarifié la situation pour les auteurs intervenant sur les scènes Jeunesse et Young Adult.
Cependant, la polémique ne s'est pas arrêtée, notamment à cause de la multiplication des communiqués des organisateurs sur le périmètre des prestations rémunérées ainsi que de la confusion entre les différents commanditaires (Livre Paris, éditeurs, établissements scolaires...).
Se félicitant de cette victoire, Samantha Bailly, présidente de la Charte, souhaite désormais structurer ces rémunérations dans le cadre d'un contrat: "Maintenant, il faut officialiser tout ça avec les associations."