Essai/France 7 novembre Adrien Maeght

Bonnard, Matisse, Braque, Miró, Giacometti, Chagall, Léger, Calder... Autant d'artistes associés aux galeristes hors norme que furent Marguerite et Aimé Maeght. Le 28 juillet 1964 est inaugurée à Saint-Paul-de-Vence la Fondation qui porte leurs noms. Tout le gratin de l'art moderne y est convié, témoin, bien sûr, leur fils Adrien qui se souvient de cette soirée en introduction de Dans la lumière des peintres. Ainsi l'héritier des emblématiques marchands et aujourd'hui président de la Fondation Marguerite et Aimé Maeght raconte-t-il sa généalogie - la rencontre d'un fils de cheminot du Nord tombé en 14-18 et d'une fille d'épiciers cannois : « un couple exceptionnel, fondé sur un coup de foudre, puis rapidement lié par un exceptionnel destin professionnel. »

Faux testament de Bonnard, séances filmées chez Matisse sous l'œil de la belle Lydia, funérailles de Braque qui avait suggéré aux parents d'Adrien à la mort de son petit frère : « Il faut entreprendre quelque chose de plus grand que soi. » Les rencontres avec les créateurs fourmillent, avec les poètes aussi, comme Prévert. Passion pour l'imprimerie, et aussi les autos. Ces confessions d'un amoureux de l'art sont illuminées par la tendre lumière à l'automne d'une vie.

Adrien Maeght
Dans la lumière des peintres - Avec la collaboration de Patrice Trapier
JC Lattès
Tirage: NC
Prix: 23 euros ; 454 p.
ISBN: 9782709662505

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