Les membres des jurys du prix littéraire les Pépites du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil se sont prononcés sur les lauréats. En tout, quatorze auteurs et autrices, sélectionnés depuis octobre dernier, étaient en compétition dans quatre catégories différentes : livre illustré, fiction juniors, bande dessinée, fiction ados avec, en prime, la Pépite d’Or qui récompense le livre de l’année.
Une bande-dessinée, remporte la Pépite d'Or
Pour ce prix spécial, le jury était composé des critiques littéraires Émile Bravo, Alexis Demeyer, Laurence Houot-Rémy, Fabienne Jacob (journaliste à Livres Hebdo), Sandrine Mariette, Marine Landrot, Juliette Marchand, Laurent Marsick, Cécile Ribault Caillol, Frédérique Roussel et Sylvie Vassallo. Ceux-ci ont décerné la prestigieuse Pépite d’Or à la bande dessinée Bianca et la Forêt des parents égarés de Marie Boisson, publié aux éditions Misma. Le livre suit l’histoire de Bianca, une jeune fille qui après l’étrange disparition de ses parents décide de fuguer de chez sa tante pour partir à leur recherche dans un lieu étrange : La Forêt des Parents Égarés.
Les autres lauréats ont été choisis par un jury de jeunes âgés de huit à dix-huit ans.
- Dans la catégorie livre illustré Christophe Honoré et Gwen Le Gac se voient remettre la Pépite pour Des siècles et des siècles (Thierry Magnier Éditions). Le livre met en scène, avec humour, un grand frère qui tente de convaincre sa petite sœur de sa suprématie. L’ouvrage l’emporte face à Un brouillamini de Karen Hottois et Vincent Pianina (Albin Michel Jeunesse), Cinéma Paradis, de Julien Magnani (Magnani Éditions), JeanJambe et le Mystère des profondeurs de Matthias Picard, (2024 Éditions) et Peurs du soir de Laurie Agusti (La Partie).
- Du côté des fictions juniors, c'est Mori de Marie Colot et Noémie Marsily (CotCotCot Éditions) qui a séduit les membres du jury. Le roman graphique raconte la rencontre entre Mikiko et Kazuhō au Japon dans le cadre de la création d’une forêt urbaine par le botaniste Akira Miyawaki. Alexandre sur les flots de Vincent Cuvellier, illustré par Guillaume Bianco, (Little Urban), Le Défi de Yaran d’Estelle Faye (Rageot), Les hamsters n’existent pas, d’Antonio Carmona, (Éditions Théâtrales Jeune) et Noûr et Balthazar de Frédéric Sounac, (La Joie de lire) figuraient parmi les ouvrages en compétition.
- Chez les bandes-dessinées, outre la Pépite d’Or pour Marie Boisson, Marzena Sowa et Geoffrey Delinte remportent le prix pour Hey Djo ! publié chez Gallimard Bande Dessinée. Le livre raconte les vacances estivales de Djo passées à sillonner les routes de France à bord d’un camion avec son père routier. Les jurés ont préféré cet ouvrage à La Trahison d’Olympe, de Jean Dalin (Sarbacane), Les Royaumes de Tiketone, tome 1 : Les Reliques des morts vivants, de Mélissa Morin (Casterman) et Les Vacances de Nana et Nini, de Margot Farnoux (Biscoto).
- Enfin, La Danse sauvage d’Harmonie Stark de Sigrid Baffert et Jean-Michel Payet (L’Ecole des loisirs) remporte la Pépite dans la catégorie fiction ados. Le roman, construit comme un western, raconte la fuite vers l’Ouest de Petit, Grand et Captain Wynn, déterminés à se venger de La Vipère, responsable d’un incendie qui a tué leurs amis. En compétition également : Celle qui reste de Rachel Corenblit et illustré par Régis Lejonc (Nathan), Dans le collimateur de Sébastien Gendron (Pocket Jeunesse), La terre rouge a bu le sang de Jean-François Chabas (Courtes Et Longues Éditions) et Rien à faire, on s’embourbe d’Édith Azam et Pauline Barzilaï (Le port a jauni).
Outre la cérémonie de remise des prix le dimanche 1er décembre à 15h en compagnie des membres du jury et des partenaires de l’événement, d’autres temps forts sont prévus durant le SLPJ tels que l’interview de Marie Boisson le même jour à 15h50, ainsi qu’un café littéraire le lundi 2 décembre rassemblant les auteurs et autrices de la sélection des Pépites fictions ados avec le pass Culture.