Imaginée par deux jeunes auteurs, Joris Chamblain (scénario) et Aurélie Neyret (dessin), la BD Les carnets de Cerise fait en toute discrétion un tabac auprès des 8-12 ans. Le phénomène rappelle celui qui avait porté Lou ! de Julien Neel (Glénat). De 6 000 exemplaires pour le premier tome, le tirage est passé à 100 000 au quatrième, La déesse sans visage, paru le 27 janvier. On retrouve le titre publié par Soleil en tête des meilleures ventes de BD, tandis que les trois premiers totalisent 370 000 ventes.

Cerise, 12 ans, qui veut devenir romancière, écrit sur des carnets reproduits dans chaque album. Dans chacune de ses aventures, elle enquête sur un des adultes qui l’entourent et découvre ses secrets. Dans le tome 4, partie quelques jours avec sa mère, elle se retrouve au Manoir des cent mystères, aux prises avec une énigme imprévue, une communauté hippie dans les années 1970, une toile découpée, un libraire bougon et deux amoureuses séparées. L’album allie savamment fraîcheur du dessin et complexité des sentiments sans tomber dans la mièvrerie. Il se termine sur des questions. Où est le père de Cerise ? Pourquoi Cerise et sa mère ne parviennent-elles pas à communiquer ? Pourquoi Cerise n’a-t-elle pas le droit de voir madame Desjardins ? Réponses à l’automne 2017 dans le 5e tome. Claude Combet

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