Les librairies assurent 64,3% des ventes de livres neufs, loin devant les grandes surfaces et les éditeurs. Elles ont enregistré l’an dernier une hausse d’activité de 1,1%, même si leur part de marché s’effrite de 0,2 point. Mais les chaînes à succursales captent 52,5% des ventes en librairie, devant les indépendantes (25,5%) et les librairies scolaires (22%). Les librairies en milieu scolaire connaissent la plus forte croissance (+6,4%) alors que le marché scolaire pèse 35% des ventes de livres dans la Belle Province. Les librairies à succursales ont vu leurs ventes progresser de 3,4% tandis que les librairies indépendantes enregistrent une chute de 7%. Pour ces dernières, le taux de croissance annuel moyen depuis 2009 est très négatif (-5,8%).
Les autres canaux de diffusion ont vécu une année contrastée : les éditeurs (vente directe) ont gagné des parts de marché (+0,3 point) grâce, notamment, au marché universitaire. La part de marché des distributeurs, qui comprend principalement les ventes à l’export, augmente de +0,2 point. En revanche, la grande diffusion a décliné (-0,2 point).
Par ailleurs, l’OCCQ constate que les retours ont régressé de 5,3% entre 2012 et 2013.
Enfin, de par leur bassin de clientèle, les librairies situées à Montréal et à Québec continuent de dominer le marché québécois avec 55% des ventes malgré une baisse constante depuis 2008. Seules les librairies localisées dans les régions proches des grands centres urbains – les deux métropoles, mais aussi Laval, Sherbrooke, Ottawa et Trois-Rivières – connaissent un joli taux de croissance, conquérant 1,5 point de parts de marché.