On refusera sans doute du monde, cette année encore, aux 5es Assises internationales du roman organisées à Lyon par la villa Gillet et
Le Monde. L'an dernier, en effet, la jauge des Subsistances, qui accueille ces rencontres, s'était parfois révélée insuffisante - 600 places, tout de même - pour recevoir le public qui se pressait à l'entrée.
Le programme s'annonce tout aussi alléchant que par le passé et mettra en avant, sans tomber dans la starisation, de grands entretiens de 90 min (5 euros), en commençant par Pascal Quignard, dès le lundi 23 mai, suivi par Rosetta Loy et Laure Adler (le 25), Alain Finkielkraut ou David Grossman (le 29). L'exercice culminera sans doute lors de la journée du 27 mai où se succéderont un dialogue entre Patrick Modiano et Marie Desplechin sur le thème de la chanson française (de 18 h 30 à 20 h), une rencontre entre le Colombien Santiago Gamboa et Florence Aubenas (de 20 h 30 à 22 h) et une “petite conversation avec les revenants” menée par Alberto Manguel, en écho à des images d'archives (de 22 h 30 à minuit).
Les tables rondes (sur l'humour, les séries télévisées américaines, la mondialisation, la catastrophe...) seront l'occasion d'entendre Philippe Djian, Richard Russo, Maylis de Kerangal... Anouk Grinberg lira
Pinocchio, et Denis Podalydès des lettres de Debussy et de Proust.
Aux accents islandais, la soirée d'ouverture, intitulée “Quand la culture prend le pouvoir”, permettra d'entendre Jón Gnarr, acteur, réalisateur et maire de Reykjavik depuis 2010, dont le Best Party - alternative provocatrice au système politique islandais traditionnel - a remporté les élections municipales. A ses côtés, sa responsable de campagne, l'écrivain Sjón et le musicien Björn Blondal.
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