Traducteurs du russe, de l'allemand, de l'italien, du polonais, de l'ukrainien, de l'arabe, de l'anglais aussi... Ils seront quinze, samedi 7 avril, à se retrouver au Centre national du livre pour la première séance de la session expérimentale de l'Ecole de traduction littéraire. Cette formation créée par le CNL a pour particularité de s'adresser à des traducteurs déjà expérimentés, de transmettre une pratique de la traduction plutôt qu'une connaissance des langues, et de mettre en valeur des langues plus rares que l'anglais. Son directeur, Olivier Mannoni, par ailleurs président de l'ATLF, met aussi l'accent sur les aspects professionnels. Les 11 séances se dérouleront chaque samedi jusqu'au 23 juin. Les matinées sont dédiées à des interventions d'éditeurs (Dominique Bourgois et Jean Mattern), d'une correctrice (Marie Dubois), de la chef de fabrication d'Albin Michel Jeunesse Alix Willaert, d'un directeur commercial (Gilles Bourgogne, Volumen) et à des ateliers d'écriture avec Cathy Ytak. L'après-midi, place à la pratique avec André Markowicz (sur Shakespeare), Jacqueline Carnaud (sur l'histoire), Michel Volkovitch (grec), Rosie Pinhas-Delpuech (turc ou hébreu), Hélène Henry-Safier (sur le théâtre obscène russe...), Patrick Maurus (coréen et chinois), Christophe Mileschi (italien), Valérie Julia (sous-titrage), Khaled Osman (arabe), Chantal Moiroud (italien) et Olivier Mannoni (sur le philosophe allemand Sloterdijk). L'expérience doit conduire à la mise en place, en janvier 2013, d'un cursus qui délivrera un diplôme professionnel.

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