Le film retrace le parcours d'un enfant grassouillet, timide et mal aimé par ses parents, qui s'émancipe à travers la musique, jusqu'à devenir rapidement une star de la pop rock et un monstre de scène. Il a vendu plus de 300 millions de disques dans le monde. Cette gloire s'accompagne d'un portrait plus sombre de l'artiste, qui avoue ses addictions aux drogues, à l'alcool et au sexe, jusqu'à frôler l'explosion en plein vol.
Contrairement à Bohemian Rhapsody, biopic sur le chanteur du groupe Queen Freddie Mercury, sorti avec succès en octobre 2018, Rocketman ne masque pas les failles de son "héros". En tout cas, ce qu'il veut bien montrer puisque Sir Reginald Diwght (son vrai nom) est aussi producteur du film.
De plus, il s'agit d'une œuvre hybride entre drame classique sur l'ascension et la déchéance d'une icône et un "musical" chorégraphié qui pourrait être décliné sur scène. Le film est accompagné d'un livre, préfacé par Elton John, Rocketman: le livre officiel du film (EPA), album illustré qui dévoile les coulisses du tournage, le choix des lieux, les chorégraphies et les costumes, et rassemble les témoignages des acteurs et des membres de l'équipe du film.
Elton John prépare la parution de ses Mémoires, prévue chez Albin Michel en octobre. Il avait déjà écrit un livre, Une cure d'amour (Lattès, 2012), où il racontait le combat qu'il mène avec son association EJAF, contre le sida et sa lutte contre les préjugés et l'ostracisme dont sont encore victimes les malades.
Par ailleurs, City publiera le 5 juin Elton John, la biographie, de Pierre Pernez, qui revient sur sa personnalité, sa vie amoureuse, ses amitiés avec des personnalités de la mode et du spectacle, sa place sur la scène rock internationale mais également ses frasques, ses excentricités et les scandales.
En attendant de retrouver quelques-unes de ses chansons les plus célèbres dans la nouvelle adaptation cinématographique du Roi Lion en juillet, les musiciens peuvent s'entraîner avec des partitions du pianiste, éditées chez Music Sales et Hal Leonard.