Organisée du 20 au 22 septembre aux Blancs Manteaux à Paris (4e), la quatrième édition de la manifestation littéraire de la Fnac a réitéré son score de l’an passé.
Malgré la pluie et les diverses manifestations dans la capitale, pour sa quatrième édition, le Salon Fnac Livres a réuni, selon les organisateurs, quelque 15000 visiteurs du vendredi 20 au dimanche 22 septembre à la halle des Blancs Manteaux à Paris (4e), confirmant ainsi le pallier franchi l’an passé.
Bret Easton Ellis- Photo CLARISSE NORMAND / LHLa manifestation a été inaugurée en présence d’Enrique Martinez, le président du groupe Fnac-Darty, et de l’invité d’honneur Bret Easton Ellis, qui a tenu à saluer « la France comme l’un des pays où la passion des lecteurs est la plus intense. La littérature, les écrivains et les livres y semblent beaucoup plus valorisés. » Lors de l’inauguration, l’auteur américain a également remis le 18e prix du Roman Fnac à Bérengère Cournut pour De pierre et d’os (Le Tripode).
Bérangère Cournut reçoit le prix du roman Fnac 2019- Photo CLARISSE NORMAND / LHDurant trois jours, plus d’une centaine d’auteurs se sont succédées sur les espaces consacrés aux rencontres-interviews et débats ainsi que sur les stands de dédicaces installés au centre de la librairie éphémère. Parmi ceux-ci, un grand nombre d’écrivains de la rentrée étaient présents, notamment Jonathan Coe, Cécile Coulon, Natacha Appanah, Karin Tuil, Victoria Mas… Mais les visiteurs ont pu approcher aussi Guillaume Musso, Thomas Piketty, ainsi que des grandes figures de la BD, de la littérature jeunesse ou encore du cinéma dont Fabrice Luchini, Francis Huster ou encore Josiane Balasko. Enfin, le « Grand entretien » de Siri Husvedt et de Jonathan Coe et un débat sur « l'état de l'Amérique » en présence deJim Fergus ont rempli les sièges.
Enfin, un nouvel espace, baptisé L’Atelier, a permis aux lecteurs d’assister à des rencontres intimistes avec des auteurs, professionnels de l'édition et, pour les plus jeunes, une programmation sur-mesure.
Avec la parution du Couteau, Salman Rushdie entend tourner la page de l’agression qui a failli lui coûter la vie, le 12 août 2022, à Chautauqua, dans l’État de New York. Mais son livre n’est pas seulement le récit factuel de l’attentat, de sa survie puis de sa résurrection, et certainement pas un règlement de comptes. Plutôt une catharsis, une ode à la littérature, à la liberté de penser et d’écrire, et, dit-il, « une histoire d’amour » dédiée à ses proches : sa femme Eliza, ses fils Zafar et Milan, sa sœur Sameen. C’est aussi un texte plein d’humour, comme son auteur. De passage à Paris pour la promotion de son livre, c’est, malgré la haute protection policière dont il est entouré, un Salman Rushdie détendu, très en forme, heureux d’être de retour en France, qui a répondu avec spontanéité aux questions de Livres Hebdo.
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Propos recueillis par Jean-Claude Perrier
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