Récit/France 24 avril Juliette Labaronne

Comme la marquise, Labaronne aime bien sortir à cinq heures, toujours munie de son vélo, compagnon de ses échappées, pour aller prendre le train. Non point l'un de ces prétentieux et coûteux TGV qui dénaturent les paysages, et d'où l'on n'a le temps de rien voir. Elle, ce qu'elle aime, ce sont les tortillards, les RER, les TER, les Intercités - dommage qu'il n'existe plus de michelines -, qui maillent encore la France, l'irriguent, la sillonnent à toute petite vitesse, et, partant, permettent de la découvrir. Tout cela est très bobo et très tendance, observera-t-on à juste titre, mais répond aussi à une nécessité. Si ces trains sont empruntés par des touristes écolos en quête de hors-piste, ils sont aussi vitaux pour les autochtones, qui ont besoin de se déplacer dans leur région, voire d'un village à l'autre.

Le lecteur prend donc plaisir à suivre Juliette Labaronne dans ses trente escapades racontées de façon vivante et pratique-seul bémol, elle use un peu trop du franglish-, pour un Auray-Quiberon par exemple, ou un Nice-Tende, appelé justement le train des Merveilles.

Juliette Labaronne
Slow train : 30 échappées ferroviaires pour citadins en mal de nature
Arthaud
Tirage: 7 000 ex.
Prix: 21 euros ; 160 p.
ISBN: 9782081442931

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