Dans le cadre de la Journée défense et citoyenneté, une étude mondre qu'un lecteur de 17 ans sur cinq a des difficultés de lecture. "
Près d'un jeune sur dix parvient à compenser des acquis limités pour accéder à une compréhension minimale des textes. Un jeune sur dix rencontre d'importantes difficultés face à l'écrit" précise l'évaluation publiée
sur le site du Ministère de l'éducation nationale.
Si 80,3% de lecteurs de 17 ans parmi les 750 000 adolescent(e)s testé(e)s sont des lecteurs efficaces, 10,4% ont des difficultés de lecture et 4,8% sont en grande difficulté. "
Ces derniers se caractérisent par un déficit important de vocabulaire et une maitrise insuffisante des mécanismes de base de traitement du langage écrit. Ils peuvent être considérés en situation d'illettrisme, selon les critères de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI)" explique la note du Ministère.
La comparaison des données de 2011 avec celles de 2009 et 2010 indique une
légère baisse du pourcentage de jeunes en difficulté de lecture : ils sont 10,4 % en 2011 contre 10,6 % en 2009 et 10,8 % en 2010.
Le pourcentage de jeunes en grande difficulté est très différent
selon le sexe : 12,1 % des garçons contre 8,6 % des filles. "
Les garçons réussissent moins bien les épreuves de compréhension et témoignent plus souvent d'un déficit des mécanismes de base de traitement du langage écrit. Concernant les connaissances lexicales, leurs performances sont comparables à celles des filles" selon les explications de l'évaluation.
De même
géographiquement, il existe de fortes disparités : en France métropolitaine, onze régions affichent un pourcentage de jeunes en difficulté compris entre 8 % et 10 %. Seules trois régions obtiennent un pourcentage inférieur (Rhône-Alpes, Bretagne et Corse). Sept régions ont un taux compris entre 10 % et 12 % (Lorraine, Centre, Limousin, Basse-Normandie, Poitou-
Charentes, Nord - Pas-de-Calais et Champagne-Ardenne). Pour la Picardie, le taux atteint 13,3 %. Outre-mer, les pourcentages sont nettement plus élevés : autour de 30 % pour la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion, 50 % en Guyane et 70 % à Mayotte.