Pour son grand retour sur la scène éditoriale, Lorànt Deutsch écrase littéralement la concurrence avec Hexagone (Michel Lafon), dont les ventes représentent plus du double de celles d’Un long chemin vers la liberté de Nelson Mandela au Livre de poche, 2e titre sur notre classement annuel Ipsos/Livres Hebdo des meilleures ventes de livres d’histoire. Tout va bien aussi pour Stéphane Bern, dont Secrets d’histoire, vol. 4 (Albin Michel) occupe la 8e place du classement 2013 après seulement trois mois d’exploitation, et qui place trois autres ouvrages dans le Top 50. La vulgarisation historique continue de séduire, incarnée par Le grand bêtisier de l’histoire de France et Les grands scandales de l’histoire de France (Larousse), ou Les grands mensonges de l’histoire (Hugo Doc-France Inter).
La célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale commence elle aussi à faire sentir ses effets avec Paroles de poilus et Les poilus (Librio), respectivement 5e et 21e, ou encore 1914, le destin du monde et Une histoire de la Première Guerre mondiale, vol. 2, de Max Gallo (XO), 9e et 17e. Les Arènes placent deux titres sur la Grande Guerre : Les poilus, 28e, et Jours de guerre (1914-1918), 49e, tandis que Flammarion réalise un bon démarrage avec Les somnambules de Christopher Clark (46e).
La disparition de Nelson Mandela a également suscité un regain d’intérêt pour les ouvrages de Madiba. Derrière Un long chemin vers la liberté, Conversations avec moi-même et Pensées pour moi-même (Seuil) se classent respectivement 7e et 16e. Le roman de Saint Louis de Philippe de Villiers (Albin Michel, 23e), Une si belle image de Katherine Pancol (Seuil, 40e) et les "romans" de Vladimir Fédorovski consacrés à Raspoutine et aux tsars témoignent pour leur part du succès d’ouvrages qui mélangent les genres, entre l’essai et le roman historique.