Comment est née l'idée du podcast ?
L'idée est partie d'une rencontre avec une cliente qui est devenue une amie, Aurélie Rusterholtz. C'est une comédienne qui a voulu faire avec moi quelque chose autour du livre lu. Il y a déjà beaucoup de choses qui sont faites autour de ce sujet. Mais il n'y a aucun podcast de libraire. Le podcast permet de diffuser le livre autrement. Je suis davantage à l'aise avec la voix. C'est un format qui réclame peu de moyens et cela peut s'écouter partout : dans le métro, la rue... Dès que nous pouvons parler de livre, c'est un plaisir de pouvoir transmettre.
Que contient un épisode de Paroles buissonnières ?
Je regarde toujours les nouveautés présentées sur les stands de ma librairie et j'essaie d'en tirer une thématique. Dans un épisode d'une vingtaine de minutes, nous faisons une présentation des ouvrages (classiques et nouveautés) avec quelques extraits lus autour d'un thème. Nous mixons l'actualité avec du fond. Par exemple, notre premier épisode a été lancé en mars en parallèle au Printemps des poètes. Nous avons fait un épisode sur le thème de cette manifestation : le désir.
Comment sélectionnez-vous les ouvrages présentés dans un épisode ?
A chaque fois, nous veillons à ce que le livre puisse se lire à voix haute. L'ouvrage ne doit pas être ennuyeux. Il faut faire attention aux sonorités, mais également à ce que l'extrait lu soit représentatif de l'ouvrage. Nous choisissons des morceaux pas trop long. Par exemple, un essai littéraire ne se prête pas vraiment à une lecture à voix haute.
Quel est le rythme de parution souhaité ?
Il s'agit de réaliser 10 épisodes, d'ici à juillet, soit un épisode tous les 15 jours. Nous n'avons pas d'objectif à atteindre que ce soit en terme de réalisation ou financier. Nous testons pour l'instant et si cela fonctionne, nous verrons pour lancer une saison 2.