Autour d'une réflexion globale sur l'impact du numérique sur le secteur du livre, tables-rondes et ateliers étaient organisés tout au long de la journée, en parallèle à un petit salon regroupant éditeurs et prestataires.
"En France, les gens ne se sont pas emparés du livre numérique. Pourquoi ? Parce qu'il est trop cher, a asséné Vincent Monadé. Son prix est la plupart du temps plus élevé que celui du poche. Ce n'est pas possible. Le lecteur va vers ce qui est le moins cher." Il a ajouté qu'il pensait que le livre n'était pas à l'abri du bouleversement de la "chronologie des médias" que connaît le cinéma et que le délai de publicatiuon des livres au format de poche devait être raccourci. "Le poche sort un an après l'édition originale. Ça n'a pas de sens dans l'univers numérique. Il me paraît impératif de rapprocher la sortie du livre de poche de celle du livre d'origine et de faire tomber le prix du livre numérique au moins au prix du poche."
Des propositions accueillies très favorablement par les libraires et les bibliothécaires présents.
En fin de matinée, des élus de la région Languedoc Roussillon ont signé en public la charte des manifestations littéraires qui pose les bases déontologiques de tout événement organisé dans le respect de la chaîne du livre.