C’est d’ailleurs dans le local de cette dernière que Les mots retrouvés s’est installée sous l’impulsion de la mairie.
Interpellée par les habitants inquiets de voir disparaitre la dernière librairie généraliste, la municipalité avait racheté le local laissé vacant par Lenfant. Après plusieurs expériences de boutiques éphémères, elle a lancé un appel pour faire revenir une librairie. Appel qu’Isabelle Léger, agée de 33 ans, diplômée de l’INFL, passée par la librairie universitaire récemment fermée Palimpseste (Paris 5e) et par La petite lumière (Paris 14e), a entendu.
Profitant de charges en partie maitrisées avec à un loyer plafonné et indexé sur son chiffre d'affaires, elle mise, pour son activité, sur la mobilisation des Vitriots qui ont défendu le retour d’une librairie et qu’elle a sollicités pour choisir le nom de son magasin, mais aussi sur la proximité de plusieurs collèges et d’un marché bi-hebdomadaire. Elle prévoit ainsi de réaliser, dès la première année, un CA de 400000 euros.
Outre le soutien de l’Adelc et du CNL, elle est entourée de 11 actionnaires, dont Thierry Saillot, ex-gérant de Palimpseste, devenu gérant salarié de Jonas (Paris 13e).