Outre David Foenkinos et La délicatesse (vendu selon Gallimard à 650 000 exemplaires), dont il signe avec son frère l'adaptation cinématographique dans les salles le 21 décembre, trois grandes figures du passé occuperont les écrans d'ici à la fin de l'année. Avec A dangerous method, David Cronenberg porte à l'écran la pièce de Christopher Hampton Parole et guérison, traduite en 2009 aux Presses universitaires du Mirail-Toulouse et à L'Avant-scène théâtre lors de sa mise en scène par Didier Long. Inspiré des relations entre Carl Jung et Sigmund Freud, le film de David Cronenberg raconte les débuts de la psychanalyse telle que Carl Jung l'a expérimentée en 1905 sur une jeune Russe de 18 ans, Sabina Spielrein, avant d'entamer une liaison avec elle. Des fragments du journal de Sabina Spielrein, ses lettres à Jung et à Freud et quelques articles théoriques ont été rassemblés en 2004 chez Aubier sous le titre Sabina Spielrein, entre Freud et Jung.

Le 28 décembre, dans Bruegel, le moulin et la croix, Lech Majewski repeint véritablement avec ses comédiens le célèbre tableau de Pieter Bruegel, La montée au calvaire, à partir de l'étude de Michael Francis Gibson, qui lui consacre un ouvrage entier, préalablement écrit en français en 1996, puis traduit en anglais par l'historien lui-même en 2000 sous le titre The mill and the cross : Peter Bruegel's "Way to calvary", chez l'éditeur suisse Acatos.