Si Abstractions a son siège social à Rixheim, dans le Haut-Rhin (Alsace), son identité est clairement « cosmopolite ». « Quentin est alsacien, je navigue entre Paris et le Périgord noir et nos auteurs viennent du monde entier », souligne Tara Lennart. Le rythme de parutions sera d’une dizaine de titres par an, avec une forte complémentarité entre les formats papier et numérique et une prédominance du roman et de la poésie. L’éditeur publiera des nouvelles à l’unité dès le second semestre 2021 ; à moyen terme il prévoit aussi d’ouvrir son catalogue au théâtre et à la non-fiction et de développer une offre de livre audio. « Le format audio se prête bien à la poésie en particulier, souligne Tara Lennart. Nous allons éditer plusieurs comédiens qui ont l’habitude d’enregistrer leur performance. Nous réfléchissons encore aux modalités, c’est un investissement lourd. »
Le catalogue d’Abstractions s’ouvrira fin janvier avec une nouvelle édition du roman de Sébastien Doubinsky, Mira Ceti, paru initialement chez Baleine en 2001 ; et le premier recueil de poésie du réalisateur, plasticien et écrivain Jean-Denis Bonan, Meutes. Une version augmentée de l’artbook Outlandish/Room de Marc Kiska suivra en février.