La direction d’Actissia a fait valoir que l’entreprise n’avait pas les moyens de relever le budget du PSE, qui reste donc limité à 1 million d’euros pour les 434 salariés concernés, soit une moyenne de 2 400 euros par personne.
“On voulait obtenir un résultat concret, on s’est battu jusqu'au bout, malheureusement notre action de mobilisation n’a pas débouché”, regrette Rosa da Costa, élue CGT de la librairie Chapitre-Les Volcans d’Auvergne à Clermont-Ferrand.
Du côté de la direction, on ne s’explique guère le fait qu’élus et salariés venus manifester le 24 février au siège social d’Actissia, 123 boulevard de Grenelle (Paris 15e), ne se soient pas présentés au comité d’entreprise prévu le même jour en matinée et en début d’après-midi dans le local prévu à cet effet, rue Juge (Paris 15e). “Le CE n’a pas été annulé, il ne s’est tout simplement pas tenu puisque l’une des parties concernées était absente”, explique une porte-parole de la direction. Par ailleurs, précise-t-elle, les difficultés dont ont fait état certains élus pour accéder au siège social et à Jörg Hagen en fin d’après-midi étaient liées au fait que seuls cinq représentants du personnel étaient habilités à venir rencontrer le dirigeant. “Cela avait pourtant été préalablement convenu de part et d’autre”, assure-t-elle.
Dans ce contexte tendu, un comité d’entreprise obligatoire est programmé le 28 février pour entériner les licenciements.